14 mois de stage et 6 mois d'essai avant d'être licencié

Incroyable, on croit rêver.

David est tout juste diplômé d'une école de commerce. En fait deux deuxième année d'école de Cpmmerce, uu Crédit Lyonnais, il a effectué un stage conventionné de six mois à temps plein comme conseiller bancaire. Le stage s'est bien passé, et il a enchaïné deux autres stages. A chaque fois, on lui fait miroiter un emploi. Il a effectué ses stages au même poste, et a toujours été évalué positif.

Fin 2007, il obtient son diplôme : le Crédit lyonnais l'embauche en CDI avec une période d'essai de trois mois renouvelable. Mais au terme des 6 mois d'essai, il est licencié, sous prétexte qu'il ne fait pas l'affaire : pourtant, il vient de passer 20 mois au même poste.

Ecoeuré, il décide de les poursuivre en justice pour travail dissimulé. Ce qui n'est pas si simple : il faut prouver le lien de subordination vis-à-vis de l'employeur, et que l'entreprise réalisait un profit du travail de David.

Celui-ci ne s'est pas méfié, bien entendu : il a écpouté et admis le discours de l'entreprise : la nécessité de faire ses preuves avant d'être embauché ; sauf que ce discours a simplement servi à l'entreprise a se servir de lui.

Comme lui, de nombreux jeunes diplômés ne trouvent pas de postes rémunérés, remplacés par des stages. L'hypocrisie du discours du monde du travail, qui la dénoncera?

Source : Le Monde.

1 commentaire: