Incroyable, on croit rêver.
David est tout juste diplômé d'une école de commerce. En fait deux deuxième année d'école de Cpmmerce, uu Crédit Lyonnais, il a effectué un stage conventionné de six mois à temps plein comme conseiller bancaire. Le stage s'est bien passé, et il a enchaïné deux autres stages. A chaque fois, on lui fait miroiter un emploi. Il a effectué ses stages au même poste, et a toujours été évalué positif.
Fin 2007, il obtient son diplôme : le Crédit lyonnais l'embauche en CDI avec une période d'essai de trois mois renouvelable. Mais au terme des 6 mois d'essai, il est licencié, sous prétexte qu'il ne fait pas l'affaire : pourtant, il vient de passer 20 mois au même poste.
Ecoeuré, il décide de les poursuivre en justice pour travail dissimulé. Ce qui n'est pas si simple : il faut prouver le lien de subordination vis-à-vis de l'employeur, et que l'entreprise réalisait un profit du travail de David.
Celui-ci ne s'est pas méfié, bien entendu : il a écpouté et admis le discours de l'entreprise : la nécessité de faire ses preuves avant d'être embauché ; sauf que ce discours a simplement servi à l'entreprise a se servir de lui.
Comme lui, de nombreux jeunes diplômés ne trouvent pas de postes rémunérés, remplacés par des stages. L'hypocrisie du discours du monde du travail, qui la dénoncera?
Source : Le Monde.
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Qu'il note son stage sur http://www.NoteTonStage.fr !
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