Le Journal de Fanette, sur le Post, évoque une légende ancienne, sorte de storytelling des temps anciens... De quoi s'agit-il ? De donner une légende à un peuple, une légende qui le fasse remonter à la plus haute antiquité... c'est une façon de se créer une galeries d'ancêtres dont on puisse être fiers, et c'est à l'opposé de la mentalité qui veut qu'on "se fasse tout seul".
Cela dit, même dans cette perspective, les prétentions de Mohamed Al Fayed sont fort cocasses...
Esclavagisme
Des ouvriers travaillant dans des conditions d'insécurité totale pour la SNCF !
Et non seulement d'insécurité, mais sans papiers - et ça arrange, forcément, tout le monde !
Alors bien sûr on dira : ah, mais ce n'est pas pour la SNCF, mais pour un sous traitant, et la SNCF n'est pas au courant !
Mais quand on sait comment ça se passe - est-ce que la SNCF est stupide ? Non, elle ferme les yeux!
Et non seulement d'insécurité, mais sans papiers - et ça arrange, forcément, tout le monde !
Alors bien sûr on dira : ah, mais ce n'est pas pour la SNCF, mais pour un sous traitant, et la SNCF n'est pas au courant !
Mais quand on sait comment ça se passe - est-ce que la SNCF est stupide ? Non, elle ferme les yeux!
L'affaire Jean Sarkozy
Mais pour qui allons nous passer à l'étranger ? Le Figaro, qui ne peut pas passer pour un repaire de gauchiste occupé à crier haro sur notre Homme Fort national, évoque les critiques des journaux étrangers. A qui Sarkozy pourra-t-il faire croire qu'il s'agit d'une élection sans rien de truqué ou de préparé ? Comment une telle aberration est-elle possible?
Il y a d'autres affaires de népotisme, certes, par exemple celle du fils du Président du Conseil général du Nord. Même s'il ne fait aucun doute qu'il s'agisse de népotisme, et même s'il faut sanctionner, le fils incriminé possède au moins un diplôme et des qualités, au moins externes ; alors que dans l'affaire Jean Sarkozy, le cumul des aberrations dépasse tout : Jean est jeune, il n'a pas de diplome; il n'a pas non plus d'expérience et son changement de look précipité (les cheveux courts et les lunettes) indiquent clairement la non-préparation de la chose !
Du reste, les lecteurs du Figaro ne s'y trompent pas davantage !
Et ils ont raison ! Sans être à proprement parler de droite, je ne suis pas de gauche, ni du centre, je peine à me situer politiquement. Mon antipathie pour Sarkozy était due uniquement à ses manières vulgaires et arrivistes, mais avec cette histoire, je me promets de lutter contre lui avec la dernière énergie (dans les étroites limites de mes possibilités) et alors que les autres hommes politiques ne me paraissent pas plus convaincants que lui. Là, il se fout ouvertement de la gueule des Français, il fait exactement le contraire de ce qu'il dit et cette attitude, certes politique, il la pousse jusqu'aux limites - comment pouvons-nous accepter d'être à ce point humiliés et mal traités ?
Il y a d'autres affaires de népotisme, certes, par exemple celle du fils du Président du Conseil général du Nord. Même s'il ne fait aucun doute qu'il s'agisse de népotisme, et même s'il faut sanctionner, le fils incriminé possède au moins un diplôme et des qualités, au moins externes ; alors que dans l'affaire Jean Sarkozy, le cumul des aberrations dépasse tout : Jean est jeune, il n'a pas de diplome; il n'a pas non plus d'expérience et son changement de look précipité (les cheveux courts et les lunettes) indiquent clairement la non-préparation de la chose !
Du reste, les lecteurs du Figaro ne s'y trompent pas davantage !
Et ils ont raison ! Sans être à proprement parler de droite, je ne suis pas de gauche, ni du centre, je peine à me situer politiquement. Mon antipathie pour Sarkozy était due uniquement à ses manières vulgaires et arrivistes, mais avec cette histoire, je me promets de lutter contre lui avec la dernière énergie (dans les étroites limites de mes possibilités) et alors que les autres hommes politiques ne me paraissent pas plus convaincants que lui. Là, il se fout ouvertement de la gueule des Français, il fait exactement le contraire de ce qu'il dit et cette attitude, certes politique, il la pousse jusqu'aux limites - comment pouvons-nous accepter d'être à ce point humiliés et mal traités ?
14 mois de stage et 6 mois d'essai avant d'être licencié
Incroyable, on croit rêver.
David est tout juste diplômé d'une école de commerce. En fait deux deuxième année d'école de Cpmmerce, uu Crédit Lyonnais, il a effectué un stage conventionné de six mois à temps plein comme conseiller bancaire. Le stage s'est bien passé, et il a enchaïné deux autres stages. A chaque fois, on lui fait miroiter un emploi. Il a effectué ses stages au même poste, et a toujours été évalué positif.
Fin 2007, il obtient son diplôme : le Crédit lyonnais l'embauche en CDI avec une période d'essai de trois mois renouvelable. Mais au terme des 6 mois d'essai, il est licencié, sous prétexte qu'il ne fait pas l'affaire : pourtant, il vient de passer 20 mois au même poste.
Ecoeuré, il décide de les poursuivre en justice pour travail dissimulé. Ce qui n'est pas si simple : il faut prouver le lien de subordination vis-à-vis de l'employeur, et que l'entreprise réalisait un profit du travail de David.
Celui-ci ne s'est pas méfié, bien entendu : il a écpouté et admis le discours de l'entreprise : la nécessité de faire ses preuves avant d'être embauché ; sauf que ce discours a simplement servi à l'entreprise a se servir de lui.
Comme lui, de nombreux jeunes diplômés ne trouvent pas de postes rémunérés, remplacés par des stages. L'hypocrisie du discours du monde du travail, qui la dénoncera?
Source : Le Monde.
David est tout juste diplômé d'une école de commerce. En fait deux deuxième année d'école de Cpmmerce, uu Crédit Lyonnais, il a effectué un stage conventionné de six mois à temps plein comme conseiller bancaire. Le stage s'est bien passé, et il a enchaïné deux autres stages. A chaque fois, on lui fait miroiter un emploi. Il a effectué ses stages au même poste, et a toujours été évalué positif.
Fin 2007, il obtient son diplôme : le Crédit lyonnais l'embauche en CDI avec une période d'essai de trois mois renouvelable. Mais au terme des 6 mois d'essai, il est licencié, sous prétexte qu'il ne fait pas l'affaire : pourtant, il vient de passer 20 mois au même poste.
Ecoeuré, il décide de les poursuivre en justice pour travail dissimulé. Ce qui n'est pas si simple : il faut prouver le lien de subordination vis-à-vis de l'employeur, et que l'entreprise réalisait un profit du travail de David.
Celui-ci ne s'est pas méfié, bien entendu : il a écpouté et admis le discours de l'entreprise : la nécessité de faire ses preuves avant d'être embauché ; sauf que ce discours a simplement servi à l'entreprise a se servir de lui.
Comme lui, de nombreux jeunes diplômés ne trouvent pas de postes rémunérés, remplacés par des stages. L'hypocrisie du discours du monde du travail, qui la dénoncera?
Source : Le Monde.
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